Qui suis-je ? Raisons et organisation de ce voyage

Mes vacances à vélo sur mon vélo : j’en rêvais depuis toujours. Et un jour je l’ai fait, je suis parti voir les montagnes…


Qui

« Je suis un homme, je suis un homme, quoi de plus naturel en somme… » (j‘ai piqué ça à Polnareff) et âgé de 54 ans.
Relativement sportif durant ma jeunesse, les contraintes de la vie professionnelle, de la vie familiale, de l’âge, m’ont éloigné progressivement de toute activité sportive.
Je suis depuis toujours amateur de 2 roues, que cela soit le vélo ou la moto dont j’apprécie le minimalisme, la maniabilité, le faible encombrement, et la naturelle instabilité.
J’aime tout ce qui penche, 2 roues, snowboard ou hélicoptère, et dont l’issue n’est pas certaine.
J’adore l’histoire, la lecture, la montagne, la natation et je m’intéresse beaucoup à l’économie, l’organisation des moyens de production et la répartition des profits de la dite production, qui façonne notre monde.

Pourquoi

Je rêve de ces vacances en vélo depuis que j’ai 15 ans. Jamais le temps, ou entourage non disponible, bref toujours une raison pour ne pas réaliser ce rêve.
Associer vélo, montagne et autonomie, tenter de vivre au jour le jour, avec le moins de contraintes possibles, de façon humble. Prendre à contre pied notre monde compliqué pour tenter de vivre pour un temps simplement : se consacrer à une seul chose essentielle, par exemple gravir un col alors que l’on est fatigué, ou monter sa tente alors que l’on a froid. Ecouter son corps, se perdre dans ses pensées, sentir l’herbe ou le bois fraîchement coupé, l’odeur de la lavande, des sapins, la fraîcheur d’un torrent, écouter l’eau qui dévale la pente, le bruit du vent et des oiseaux.

Comment

A vélo car c’est humble, simple, et peu onéreux. Le vélo, comme la marche, mais avec une plus grande autonomie, permet de profiter de l’extérieur, ce que notre vie moderne (en fait depuis la 1ère révolution industrielle de 1750) nous permet de moins en moins. Le vélo permet de bouger de façon peu traumatisante, hormis pour l’arrière train. On peut aller loin avec un vélo en profitant de chaque instant. Avec le vélo, le voyage est un plaisir de chaque instant dont on se délecte, et non un déplacement que l’on subit comme une contrainte. La faible vitesse du vélo permet d’observer, de profiter de l’instant et non de se projeter dans le futur tout en oubliant de vivre le moment présent.
Alors, un vélo, des sacoches, une tente, un duvet, un réchaud (optionnel) et le dépaysement est possible, pour 1 jour, 1 semaine, 1 mois ou pour 1 an. Il faut juste, et c’est compliqué, réussir à s’extraire de son quotidien, réussir à faire sauter les murs de la prison que nous avons tous dans notre tête.

La montagne, c’est ce que j’aime. Sa fraicheur, son calme, ses odeurs et ses vues majestueuses. Les Alpes, car elles sont au pied de chez moi, et puis se sont les plus belles, les plus altières. La montagne en vélo nous fait prendre conscience de nos insuffisances et de notre petitesse. Avec elle, rien n’est acquis d’avance, tout se mérite.

Avec qui

Seul, c’est beaucoup plus simple. On peu aller à son rythme, décider du jour du départ, du jour de repos, de la durée des étapes ou du voyage, à sa guise, en écoutant son corps et son esprit.



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